Spiderman PS4 – Avis (pas vraiment) Express

Hey ! Ca y est, on y est. La nouvelle grosse exclusivité PS4 est sortie, et quelle exclusivité ! Développé par Insomniac Games, Spiderman est une excellente addition au catalogue déjà impressionnant de la console. Le jeu est loin d’être dénué de défauts, mais est splendide, et a offert l’une de mes expériences les plus fun en termes de gameplay. Ajoutez à cela une histoire convaincante, bourrée de références, détails, et autres surprises, et vous obtenez une des sorties les plus solides de cette année. Il a même réalisé l’impensable : faire de moi un complétionniste. Oui, j’ai le trophée Platine de ce jeu, ce qui n’arrive tout simplement jamais. Alors, décortiquons cela dans un avis, un peu moins express, comme d’habitude.

★★★★

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BREF RÉSUMÉ DE L’HISTOIRE

Je me contenterai ici d’évoquer le contexte général, ce qui est amplement suffisant. Premier très bon point de l’histoire, ce n’est pas l’origine de Spiderman. Insomniac a très bien su que nous n’avions pas envie de revoir ça. Dans Spiderman PS4, qui est dans la chronologie officielle du super-héros, Peter Parker endosse le rôle du héros depuis maintenant 8 ans. L’introduction du jeu voit la chute du parrain du crime Wilson Fisk. Peter pense alors qu’il vient de remporter une grande victoire, et même qu’il pourra s’accorder une pause, pour remettre de l’ordre dans a vie, et payer ses factures. Cependant, il découvrira rapidement que la chute du Parrain a laissé la voie libre aux amateurs, ainsi qu’à d’autres organisations, qui attendaient dans l’ombre. Pendant ce temps, le maire de New York Norman Osborn s’apprête à briguer un nouveau mandat, et Peter tente tant bien que mal de garder son job d’assistant dans le laboratoire d’un certain Otto Octavius.

Voilà, je n’en dirai pas plus. Sachez que dans l’ensemble, l’histoire est extrêmement convaincante. On a ici un Peter Parker surprenant de fidélité avec ce qui a fait son succès. Un génie scientifique, amateur de blagues pour détendre, parfois un peu trop l’atmosphère. Il tente d’aider tout le monde en se négligeant lui-même, ce qui donnera lieu à des moments émotionnels qui m’ont beaucoup plus. Seul bémol selon moi, les conséquences de l’incident de la « Prison », que vous pourrez voir dans le trailer ci-dessous, n’ont pas été suffisamment exploitées à mon goût, et auraient pu ouvrir la voie à quelques heures de jeu supplémentaires.

 

 

GAMEPLAY, GRAPHISMES, ASPECT GÉNÉRAL

Pour ce qui est des graphismes, d’un point de vue purement esthétique, Spiderman PS4 est un jeu tout simplement splendide. Insomniac Games réalise ici de un bond en terme de graphismes, de modélisation des visages, des bâtiments, de la nature et des personnages. La transition entre les cinématiques et les phases de jeu est instantanée. Il y a quelques temps de chargements, qui n’ont rien d’embêtant.

Ensuite, parlons de ce qui est de loin le plus important dans un jeu Spiderman, en dehors de l’histoire, le déplacement à l’aide des toiles. Sur ce point, c’est tout simplement excellent. C’est simple, vous n’utiliserez jamais le voyage rapide, tant se déplacer d’un point A à un point B est satisfaisant, même sur de longues distances. Plongez du haut de l’Empire State Building pour gagner de la vitesse, ou traversez Manhattan en passant par les toits, en vous accrochant à un point spécifique, pour ensuite vous élancer dans les airs. C’est génial. Voici une petite vidéo de gameplay que j’ai partagé sur mon Twitter (@paulgltr) lorsque j’ai pris le jeu en mains.

Passons ensuite aux combats. Les possibilités sont grandes. Vous pouvez combattre à mains nues et/ou à l’aide de vos toiles. Vous disposez d’une variété de combos, de gadgets, et de combinaisons chacune disposant de ses propres avantages et attaques spéciales. Tout cela est déblocable en gagnant différents « points » en réalisant les activités annexes réparties partout en ville. Il y a également un système d’expérience, de niveaux, et un arbre de compétences. Parmi ces activités, vous aurez des petits crimes, des bases criminelles où vous devrez vaincre plusieurs vagues successives d’ennemis, des objets divers à ramasser, des stations de recherche avec des missions annexes, et j’en passe. Comme le simple fait de se déplacer dans le monde ouvert est extrêmement satisfaisant, ce que très peu de jeu ont réussi à réaliser, vous vous retrouverez inconsciemment à réaliser toutes les quêtes annexes, au point parfois de négliger l’histoire ! 

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La diversité des activités annexes tente tant bien que mal de cacher l’un des défauts latents du jeu, mais qui est très difficile à éviter : le caractère assez répétitif des séances de gameplay, et des dialogues/punchlines de combats associés, en dehors des phases d’histoire. Au bout d’un certain temps, vous connaîtrez par cœur, au mot près, ce que Spiderman dira au début ou à la fin d’un combat. Les personnages non jouables auront également des répliques assez répétitives dans Manhattan, mais je pense que c’est un détail qui ne gâche pas l’expérience, au vu de la qualité générale du jeu. Le jeu manie intelligemment ses différentes possibilités pour offrir autant que possible un gameplay évolutif, ce qui est franchement sympathique.

Pour continuer sur les tentatives de faire évoluer le gameplay, Spiderman dispose de séquences d’infiltration « non armées » que j’ai trouvé mal gérées. Vous jouerez  Mary Jane Watson et Miles Morales lors de ces phases « furtives ». Les personnages ne sont pas mauvais, et apportent une dynamique sympathique avec Peter Parker dans l’histoire, mais les séquences de gameplay ne m’ont tout simplement pas plu. La plupart du temps, il suffit de courir vers un certain point, et de lancer des diversions à la vue de tout le monde. J’ai trouvé ça assez décevant, mais j’ai vu pire. Je précise qu’il ne s’agit simplement que de mon opinion, et que je n’essaie pas d’influencer qui que ce soit sur ce point. Jouez-y, et faites-vous votre avis 🙂

VERDICT : TRÈS BON

Spiderman est un jeu réussi, qui parvient grâce à la satisfaction apportée par son système de déplacement, à camoufler les défauts inhérents à tous les jeux en monde ouvert. C’est un des jeux les plus fun auxquels il m’ait été donné de jouer, et je le recommande vivement, car les quelques bugs, et séquences d’infiltration « bancales » (pour rester poli) n’affectent l’expérience que de manière marginale. Cet article est le premier d’une série de 4. Je posterai une critique de chacun des DLC histoire, dont le premier sort le 20 octobre ! 

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. filstilly dit :

    Globalement je suis assez d’accord avec ce que tu as dit, même si je n’ai pas encore fini le jeu (et non je suis seulement à l’acte 2). Bonne critique !

    Aimé par 1 personne

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