Bonjour ! Bienvenue dans l’article qui marque la reprise de la catégorie Cinéma. La pandémie bat encore son plein, mais cela ne m’empêchera pas de trouver des articles, car je vais changer d’approche pour ce blog. Avant, je le centrais principalement sur l’actualité, j’essayais de couvrir des films et des jeux venant de sortir. Ca résultait en un processus très chronophage qui empiétait sur le reste de mes activités. Maintenant, les sujets seront plus libres. Je pourrai autant parler du dernier gros jeu que d’un film qui traînait dans ma liste Netflix depuis 3 ans. Aujourd’hui, je vais vous parler du film Dernier Train pour Busan dans un avis express, format que j’aurais dû reprendre il y a bien longtemps.

L’histoire est simple. Tout est dans le titre. Un père en instance de divorce prend la décision d’emmener sa fille chez sa mère le jour de son anniversaire, car c’est ce que cette dernière demande. Il a déjà prévu de revenir avant midi, car ce père idéal est un patron très occupé travaillant dans la finance. Ce qui ne devait être qu’un simple aller-retour formel va se transformer en cauchemar, car une épidémie transformant les gens en zombie se propage extrêmement vite. Ils sont dans le dernier train, en direction de la ville de Busan. Seulement, un passager clandestin a réussi à monter à bord. Commence alors une lutte acharnée pour rester en vie, où la vraie nature des gens va faire surface.
J’ai beaucoup aimé ce film ! Tout n’est pas parfait, mais Dernier Train pour Busan réussit des choses auxquelles beaucoup de blockbusters échouent avec un budget très limité. Alors oui, certains dialogues paraîtront clichés, notamment l’ébauche d’intrigue secondaire sur la lutte des classes qui n’apporte rien au développement des personnages, mais le film reste néanmoins extrêmement bien construit. On ne s’ennuie pas une seule seconde, et on ressent même un certain attachement pour des personnages qui nous paraissaient au départ dispensables, lorsque le dernier acte du film commence. Là où ce film excelle est dans la gestion de la tension. Peu importe où l’on se trouve, dans le train ou en dehors, on est plongé dans ce que vivent les personnages sans aucun problème. On ressent leur peur, leur panique, leur hésitation.

En bref, je dirais que Dernier Train pour Busan réussit ce qu’il entreprend. Certains dialogues sont certes dispensables, mais ce film gère la tension d’une main de maître et nous emmène jusqu’au bout de son acte final sans que l’on ait le temps de souffler. On a ici une intrigue « zombie » classique, avec des personnages sauvés non pas par eux-mêmes, mais par ceux qui les aiment, dans un contexte de panique qui pousse certaines personnes aux décisions les plus égoïstes et insensées. Le défaut principal réside dans le fait que le film manie tant bien que mal les clichés pour créer un semblant de dynamique entre les personnages, alors que l’invasion de zombie se déroulant accessoirement au même moment s’en charge très bien elle-même. Cela se ressent sur les dialogues de façon globale. Dernier Train pour Busan n’est pas révolutionnaire, mais exploite suffisamment bien un concept original pour se mesurer sans aucun problème à n’importe quel blockbuster hollywoodien. Je le recommande à tout amateur de film d’action.
★★★★

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