Bonjour ! Bienvenue dans une nouvelle saison de TILT. Avant l’arrivée de FOCUS 5, je me suis dit que j’allais commencer par un avis sur mon premier run de Fire Emblem – Three Houses. Je ne connaissais rien de cette franchise, et j’ai été très agréablement surpris. Ce jeu offre une expérience globalement très maîtrisée, avec un gameplay combat aussi complexe qu’accessible pour les débutants, le tout saupoudré d’un gameplay quartier libre à la Persona, qui permet de s’investir pleinement dans l’univers.
Avancement : Histoire des Cerfs d’Or terminée, avec une quarantaine de quêtes principales et annexes réalisées.
Fire Emblem – Three Houses se déroule dans la région de Fódlan. Vous incarnez un(e) jeune mercenaire traversant la région avec votre père Jeralt. Après avoir secouru 3 élèves de l’Académie des Officiers, vous êtes invité à enseigner dans l’une des trois maisons de l’académie. Durant le combat contre les bandits qui menaçaient les élèves, vous frôlez la mort et êtes mystérieusement sauvé par une jeune fille qui semble vivre en vous, et qui dispose du pouvoir de manipuler le flux du temps.
Les chefs de maison ne sont autres que les héritiers des 3 divisions de Fódlan : l’Empire d’Adrestia, le Royaume de Faerghus, et l’Alliance. Commence alors une année où vous allez apprendre à connaitre vos élèves, les former et leur faire prendre part à toutes sortes de batailles. Cette année vous permettra également de découvrir les rouages de la politique de Fódlan ainsi que le rôle prééminent de la religion et des emblèmes que seuls une poignée d’élus portent. Une série d’événements menaceront l’équilibre de la relative paix de Fódlan. Selon la maison que vous choisirez, votre rôle dans la construction du futur de Fódlan sera différent.
Le gameplay de Fire Emblem – Three Houses peut être divisé en deux : combat et quartier libre.
Le gameplay quartier libre est directement tiré de Persona. Le jeu fonctionne selon un système de calendrier. Contrairement à Persona, vous ne jouez pas tous les jours, mais planifiez davantage votre temps sur une semaine. Le lundi est dédié aux cours, vous formez vos élèves et leur donnez diverses corvées. D’autres événements peuvent avoir lieu dans la semaine, comme des anniversaires ou des récitals dans la cathédrale du monastère abritant l’Académie. Le samedi, les élèves à qui vous avez donné une corvée vous apportent leurs résultats. Enfin, le dimanche est un quartier libre pendant lequel vous disposez de diverses manières pour organiser votre temps. Vous avez le choix entre plusieurs batailles annexes, la possibilité de faire ou d’assister à des séminaires améliorant les talents de certains personnages, ou encore de vous reposer pour augmenter la motivation de vos alliés et réparer certaines de vos armes. Enfin, il y a le « quartier libre » à proprement parler.
Dans ce mode de jeu, vous vous baladez librement dans le monastère. Chaque mois de la première année, une nouvelle quête vous sera assignée. Il pourra s’agir de retrouver un objet perdu, d’enquêter sur une disparition, ou de vous documenter sur l’histoire de Fódlan et de ses environs. Le quartier libre sera également l’occasion de passer du temps avec les élèves de l’Académie, qu’ils soient dans votre classe ou non. Passez un bon moment avec un élève, et sa motivation ainsi que son niveau d’affinité avec vous augmentera. Peut-être même qu’il décidera de rejoindre votre classe à un certain moment de l’histoire.
Dans le mode débutant, toute unité tombée au combat est réutilisable par la suite. Recruter sert donc uniquement à diversifier vos classes. Seulement, en mode classique, une unité tombée au combat est morte définitivement. Recruter s’avère alors capital pour ne jamais manquer d’unités. Cela pousse à s’impliquer dans la partie « libre » du jeu, que j’ai trouvé assez divertissante, du moins pour la première année. Même si cela coïncide avec l’histoire, la suite est relativement avare en contenu libre, ce qui est assez dommage.
Voilà la démonstration de gameplay qui a eu lieu à l’E3 2019. Elle montre bien l’aspect quartier libre ainsi que le gameplay combat.
Le gameplay combat est excellent. A la manière d’un jeu de plateau, vous déplacez vos unités vers les ennemis. Vous devez profiter du terrain, des classes et des capacités pour élaborer une stratégie qui vous amènera à la victoire avec le moins de pertes possible. Je ne me suis pas ennuyé un seul instant dans les combats, qui s’imbriquent parfaitement dans l’histoire, et même dans la partie quartier libre. En effet, vos armes ne sont pas infinies. On n’est pas au même niveau de durabilité ridicule de Breath Of The Wild, mais il faut quand même faire attention. Il serait dommage que l’un de vos élèves se retrouve sans armes sur le champ de bataille, surtout en mode classique. Il faut donc veiller à toujours avoir des armes d’avance, ou à utiliser des matériaux pour les réparer ou les améliorer, ce qui n’est possible que durant un quartier libre.
En bref, Fire Emblem – Three Houses est une réussite. C’est un jeu maîtrisé dans son contenu et la création de son univers. Les personnages sont attachants, l’histoire est intéressante, et le combat est passionnant. La durée de vie est excellente. Comptez une cinquantaine d’heures pour finir une route, et près de 200 pour voir toutes les fins. Je n’ai qu’une hâte après avoir fini mes jeux en cours, me replonger dans cet univers avec une autre maison. Je recommande fortement.
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