Bonjour ! Aujourd’hui, je vais faire entorse à la règle, et vous parler d’un jeu avant de l’avoir fini. Rassurez-vous, j’ai quand même 27 heures au compteur, et il ne me reste que le boss final. Seulement, je manque de temps à y consacrer, tant le jeu est difficile et nécessite des sessions rallongées pour y parvenir. Bref, passons. Parlons de Cuphead, un jeu superbe, original, et ultra difficile. Avis Express. 

★★★★★

BREF RÉSUMÉ DE L’HISTOIRE

Cuphead raconte l’histoire de Cuphead et Mugman, vivant une vie tranquille sur l’archipel Inkwell. Un jour, Cuphead et Mugman se sont aventurés bien loin et ont atterri au Casino du Diable. Les envoyant enchaîner les gains, le Diable en personne vient leur proposer un deal : s’ils gagnent le prochain jeu, il leur donne le casino entier, sinon, ils s’engagent à vendre leur âme au Diable. Attirés par le gain, ils se prêtent au jeu, et perdent. Suppliant le Diable de les épargner, ils parviennent à un accord. Ils doivent récupérer l’âme de tous les débiteurs du Diable en 24 heures, et ils seront épargnés. Les voilà donc parti en mission sur l’archipel Inkwell, pour aller chercher l’âme de débiteurs qui ne se laisseront pas faire.

GAMEPLAY

Cuphead propose deux types de gameplay. Premièrement, vous avez les niveaux Run & Gun. Il s’agit d’un jeu de plateforme tout ce qu’il y a de plus basique. Vous devez arriver à la fin du niveau en un seul morceau, en évitant ou combattant les ennemis. Ensuite, vous avez les boss, dont certains sont à jouer dans un petit avion. Vous devrez survivre aux diverses phases du boss, à la difficulté croissante. Ces « boss » sont les fameux débiteurs du Diable. Vous devrez tous les affronter et les vaincre avant d’accéder de nouveau au Casino. 

Sur le plan technique, c’est très propre. Je n’ai vu que quelques bugs, peu gênants. Parlons cependant du sujet qui fâche. Cuphead n’est pas un jeu qui conviendra à tout le monde, pour une raison simple. Il est extrêmement difficile. Je trouve personnellement que c’est une très bonne chose. Au départ, et pendant très longtemps, finir un jeu-vidéo relevait de l’exploit. Prenez un exemple très simple : Super Mario Bros. 8 mondes, 3 niveaux par mondes, une difficulté croissante, 100 pièces pour une vie supplémentaire, mais un nombre limité de pièces à moins de connaître les passages secrets, et surtout, vous recommencez au monde 1 si vous n’avez plus de vie, même si vous êtes au dernier niveau du dernier monde. Je n’ai également rien contre le système actuel basant la qualité d’un jeu sur le nombre de personnes l’ayant terminé, mais voir un jeu de plateforme emprunter le chemin inverse est assez rafraîchissant. 

Cuphead est un jeu qui demande de la patience et de la précision. Les contrôles, contrairement à ce qu’un « journaliste » a tenté de faire croire au moment du lancement, sont très facilement maîtrisables. Cependant, les niveaux sont horriblement exigeants, et demandent une concentration que vous ne pourrez pas toujours fournir. Les ennemis et les projectiles arrivent de tous les côtés, selon des motifs et rythmes prédéfinis dont il faudra se rappeler, au fur et à mesure des échecs. Certains trouveront ça frustrant, inutile, et je peux le comprendre. Je préfère donc prévenir que si vous cherchez un jeu pour vous relaxer, passez votre chemin.

En bref, Cuphead est un jeu de plateforme absolument magnifique, un véritable tour de force technique dans le style cartoon des années 1930, mais la difficulté en rebutera plus d’un.