Hey ! Je suis allé, pour la première fois depuis longtemps, voir un film français, car la bande-annonce me faisait de l’œil. Sparring de Samuel Jouy est davantage un film pour boxeurs qu’un film de boxe, mais livre un portrait intéressant consacré à ceux qui sont dans l’ombre : les perdants. Avis express sur ce film sympathique.
★★★
Bref résumé de l’histoire
Steve, boxeur renforcé de 45 ans, en est à 49 combats. Seulement, les statistiques le trahissent : 13 victoires, 3 nuls, et 33 défaites. Ne pouvant vivre de la boxe, Steve travaille également dans un restaurant pour subvenir aux besoins de sa famille, et notamment de sa fille, qui a besoin d’un piano pour progresser. Un soir, il entends qu’un champion sur le retour cherche des sparrings (comprendre « sac de frappes humains ») pour s’entraîner en vue d’un gros match, et que c’est très bien payé. Il va accepter, malgré les moqueries sur son âge, et sa différence de niveau. S’en suit un choc des cultures, qui sera bénéfique autant à Steve, qu’au champion.
Un film bien réalisé, avec une histoire sympathique
Je ne suis pas un grand amateur de film français, pour une raison qui m’échappe, très honnêtement. Je n’ai cependant pas ressenti de dérangement pour celui-là. C’est bien réalisé, le casting offre des performances solides, que l’on pourrait trouver cependant un peu clichées et redondantes. Malgré tout, j’ai passé un bon moment, devant ce film court, qui aurait mérité un bon quart d’heure de plus selon moi. Sans spoiler, sachez juste qu’il manque un combat. Oui.
En bref, on a ici un portrait intéressant consacré aux sportifs de l’ombre, ceux qui perdent, et à la réalité des sports de combats professionnels. On pourra reprocher un caractère mélodramatique un peu exagéré, tendant parfois au cliché, mais le ressenti en sortant de la salle de cinéma est bon. Je recommande.
15/20